La vie avec un Bleu Russe

SUR LE PLAN PRATIQUE : je suis un chat solide, rarement malade. Mon entretien est d’une facilité déconcertante : je suis un chat « auto-nettoyant » qui se lèche beaucoup, et un brossage hebdomadaire me suffit amplement. Je vis sans problème en appartement et ne suis pas fugueur.

MON CARACTERE : je ne parlerai ici qu’en mon nom personnel. Bien des bleus russes se retrouveront sûrement dans ma description, avec des variations plus ou moins grandes en fonction de la personnalité de chacun, de son environnement habituel et de la façon dont il a été éduqué dans les tous premiers mois de sa vie

Autant vous prévenir tout de suite, je suis un vrai petit pot de colle avec la personne que j’ai choisi. Amateurs de chats indépendants et bipèdes absents toute la journée s’abstenir ! Je suis très câlin, je ronronne sans arrêt et je possède un répertoire de miaulements très varié qui me permet d’exprimer toute une palette de sentiments. Je suis viscéralement attaché à ma bipède (qui me le rend bien) et je préfère me retrouver n’importe où avec elle plutôt que seule à la maison. Je sors donc en laisse comme un toutou, car je n’apprécie guère les sacs de transport (on étouffe et on ne voit pas ce qui se passe autour).

    • A L’EXTERIEUR : je marche quand ça me chante, et le reste du temps je reste sur l’épaule ou dans les bras de mon bipède. Je prends le métro, le bus, je vais au restaurant, à certains spectacles, etc. Une vraie vie de citadine. Evidemment pour cela il faut être un petit chat discret et sociable, sinon ce serait impossible. Je me laisse caresser par les inconnus sans plaisir mais avec politesse, et je suis extrêmement patient envers les enfants, même ceux qui me prennent un peu trop pour une peluche et se montrent maladroits ou brusques. Je ne suis pas peureux et sais rester calme au milieu de la foule ou du bruit. En bref, je m’adapte à toutes les situations, ou presque (je déteste les toutous, même ceux qui se montrent amicaux). Comme dit une amie de mon bipède je suis « zen » et « méga top » !

      • J’aime me promener au square (les chiens n’y sont pas admis, une aubaine) et en forêt. Pendant les vacances je montre mon endurance en parcourant à pattes jusqu’à 15 km par jour sur les sentiers de randonnée. Je grimpe volontiers au tronc des arbres de rencontre, je cours après les papillons et renifle avec intérêt les entrées de terriers ou les plantes diverses que je trouve sur mon chemin. Il y a tant de choses à voir, je ne sais plus où donner du museau ! Car vous l’aurez compris, je suis très, très curieux.
      • A LA MAISON : malgré tout ce que je viens de vous raconter je suis volontiers casanier et j’ai mes petites habitudes.
        • CE QUE J’AIME :
          • J’aime regarder ce qui se passe par la fenêtre et me dorer au soleil. Mon bipède me laisse faire même si ça lui déplaît : ma fourrure se décolore et vire au beige, et elle trouve que ce n’est pas terrible sur le plan esthétique !
          • J’aime dormir sur les genoux de mon bipède quand il est assis. Surtout quand il travaille sur son ordinateur : je me laisse bercer par le ronron de la machine et les clics de souris ou des touches du clavier.
          • J’aime courir dans tout l’appartement pendant mes quarts d’heure de folie. Je saute sur le chambranle des portes, sur les étagères, partout. Je ne casse rien parce que je suis très adroit.

        • J’aime jouer. Voici mon hit-parade personnel :

        la boulette qu’on me lance et que je rapporte ; j’en ai une sacrée collection ;

        la ficelle qu’on promène de façon à ce que je puisse l’attaquer ;

        la canne à pêche au bout de laquelle pend une plume d’oiseau qu’on m’agite sous le museau, ou le plumeau, qui a le même mode d’emploi ;

        ma souris en peluche , Calinette, que je lance d’un bout à l’autre de la pièce ;

        une sorte de punching-ball pour chat dans lequel je donne volontiers des coups de patte.

        Par contre je DETESTE un jouet pour chat qui marche à piles : il s’agit d’une espèce de queue en fausse fourrure accrochée à une balle qui roule toute seule en faisant du bruit. A eviter absolument si vous avez l’intention de faire un cadeau à votre chat, à mon avis.

            • LA NOURRITURE :
              • Je ne suis pas très gourmand, mais terriblement « gourmet ». Ma bipède m’envie parce que je n’ai jamais de problème de poids. J’oscille entre 2,6 et 3 kilos ; ça peut vous paraître peu de chose, mais proportionnellement à mon gabarit c’est important Quand je suis à mon poids-plafond je me régule de moi-même et je mange moins, le temps de fondre un peu. Quand j’ atteins mon poids-plancher je mets les bouchées doubles pour me remplumer. Je ne suis pas du tout difficile, mais j’aime ce qui est bon. Quand j’étais petite je goûtais à peu près à tout, légumes, fruits, fromage, gâteaux, etc. Aujourd’hui je suis plus sélective.
              • Ce que je préfère en dehors de la nourriture traditionnelle pour chat : les pruneaux et le chocolat. Non, non, je ne plaisante pas ! Mais attention, pas n’importe quel chocolat. Le très bon, uniquement. J’ai une nette préférence pour celui de la Maison du Chocolat (*), mais en cas de pénurie je daigne goûter à certaines autres marques. Et je suis dingue de mousse au chocolat. Ca ne plaît pas à la vétérinaire qui me rappelle que je suis sensée être une carnivore, mais bon, un petit plaisir de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal, qu’en pensez-vous ?
              • Je ne suis pas du tout voleur et ne mange ce qui est hors de mon assiette que si on m’y invite. Sauf le chocolat, que je suis capable d’aller chercher dans la bouche de ma bipède en donnant des coups de patte (de velours) sur ses lèvres pour qu’elle les ouvre.

              • MES BETISES :
                • je suis très sage en règle générale. Je viens quand ma bipède m’appelle. Si elle me gronde parce que j’ai fait une sottise je fonce vers elle et m’arrête pile sous son nez, en la regardant d’un air de dire « qu’est-ce que t’as, toi ? T’es pas contente ? », ce qui la fait éclater de rire et stoppe net les récriminations. Bien joué, vous ne trouvez pas ?
                • Quelquefois elle m’en veut quand même pour de bon. Quand je mange la moquette, par exemple. C’est vrai que maintenant il manque plusieurs centimètres carrés à certains endroits… Ou quand je fais la guerre à son bipède à elle. Que voulez-vous, je suis jalouse. Il s’incruste à la maison (mon territoire) et accapare ma bipède. Alors je grogne et je lui saute dessus par surprise. Lui ça le rend fou, elle ça l’embête et la met dans une situation délicate (entre lui et moi), et moi je rigole bien dans mes moustaches. Je ne vais pas me laisser marcher sur les pattes, non mais !

                                                                   CONCLUSION : on ne s’ennuie pas avec un phénomène comme moi, et somme toute je suis très agréable à vivre.